2021 : Management de Transition : Quels salaires ?
90 000 Euros, 110 000 Euros, 130 000 Euros, 150 000 Euros, 250 000 Euros ?
A chacun son Zanzibar …
Jean-François a démarré sa carrière dans un groupe industriel il y a plus de 20 ans. Depuis 2 ans il en est devenu le CFO. Son groupe entre dans un processus de vente. Jean s’intéresse au management de transition. Un camarade de promotion lui a dit que dans le management de transition il peut augmenter son salaire de + 50 %.
Elodie est spécialiste de la trésorerie et du cash management. Après avoir développé sa carrière dans des groupes internationaux en Région Parisienne, elle et son mari envisagent rejoindre une métropole régionale. Idéalement dans le Sud-Ouest où elle a des attaches familiales. Une relation lui a dit qu’avec le management de transition elle pourrait continuer à gagner globalement le même salaire mais en travaillant seulement 6 mois par an au lieu de 12. Elle aura du temps pour elle et sa famille…
Arthur Rimbaud (1854 – 1891), poète et aventurier, a, comme chacun sait, arrêté la poésie à 21 ans pour consacrer sa vie à différentes affaires (du négoce de café au trafic d’armes) qui l’on conduit à voyager de la péninsule arabique à la corne de l’Afrique.
Et pourtant Arthur n’avait qu’une destination en tête : Zanzibar. Soit 2 000 kilomètres plus au Sud.
Le 17 Août 1880, arrivé à Aden, il écrit à sa famille à Charleville-Mezières que son intention est « de partir pour Zanzibar, où dit-on, il y a à faire ». Un mois plus tard dans une nouvelle lettre il confirme son projet : « J’irai probablement à Zanzibar, où il y a à faire ». Entre temps il s’est renseigné et parle avec plus d’assurance. S’établir à Zanzibar est la solution.
On connaît la suite. Les galères et les fiascos…Et Zanzibar ?
Zanzibar, la destination qu’il n’atteindra jamais…
A chacun son Zanzibar ?
Le management de transition est fait de contraintes et de vicissitudes… De rencontres avec différentes personnes plus ou moins bien informées. Des professionnels et des néophytes.
Des personnes qui disent tout et son contraire. Et aussi, des personnes qui ont tendance à croire ce qui se raconte, jusqu’à ce qu’elles aient eu le temps de vérifier par elles-mêmes. Management de transition rime pour certains avec …incantations et pour beaucoup d’autres avec …pérégrinations…
Nous chez Objectif CASH, toujours le client au centre …
C’est bien connu les clients n’ont jamais de budget. C’est bien connu aussi, pour les clients, le management de transition c’est toujours trop cher. Comment en serait-il autrement si l’on n’a pas de budget. D’ailleurs comment pouvait-on prévoir que la Responsable du Reporting et de la Consolidation allait nous faire un burn out en pleine clôture annuelle ?
Faut-il toujours se méfier de l’eau qui dort ?
Les clients, les mêmes qui n’avaient pas de budget ou qui trouvaient tout trop cher, sont effectivement prêts à payer un petit mark up pour une solution opérationnelle et disponible immédiatement. Ils sont aussi prêts à payer les frais de gestion de la prestation par une société de portage salarial afin d’éviter à avoir à faire de la paperasse, des déclarations fiscales et sociales et des bulletins de payes…En revanche, les clients savent compter. Ils savent combien ils seraient prêts à payer pour une personne dans une fonction équivalente en CDI. Et ceci quelle que soit la complexité de la mission.
Car il faut bien le reconnaître, les clients sont joueurs. Ils tentent le coup. Ils ont toujours tendance à minimiser le niveau de difficulté de la mission, le temps à passer pour la mener à bien. Si le cabinet de management de transition n’est pas vigilant, le client va proposer une mission à temps partiel ou à temps partagé. Comme si les managers de transition étaient des super héros….Comme si des problèmes non détectés et non traités depuis des mois vont tout à coup être résolus en deux coups de cuillère à pot …
Alors quoi faire ?
Il reste toujours la solution Zanzibar…
L’équipe Objectif CASH.