Vive l’harmonisation et le rayonnement humain … Mais aussi et surtout « Vive le CASH » !
Il en va du management comme des vêtements et des accessoires…
Une mode chasse l’autre…
Pendant des mois les médias nous ont rabattu les oreilles avec cette idée de « Chief Happiness Manager ».
Compétition oblige, pour attirer les talents et aussi ensuite les retenir, certaines entreprises s’étaient mises en têtes de « faire le bonheur de leurs salariés »…
Certains dispositifs faisaient plus gadget que d’autres…
- Organisation d’espaces de rencontres avec canapés
- Installations de plantes et de babyfoot
- Organisation de cours de yoga ou de macramé
- Systématisation du home office et du flex office
- Fruits, barres chocolatées et friandises (Nuts, Mars, Smarties etc.) en accès libre à tous les étages
- Organisation de fêtes ou de méga brunchs
Aujourd’hui, après deux années de COVID et de télétravail, tout ceci semble dépassé…
Il s’agit maintenant de s’occuper du rayonnement humain.
Sous-entendu chaque talent est unique. Chaque salarié est une étoile ou un soleil. Chaque individu est au centre de son propre cosmos….
La promesse est ambitieuse … Le challenge pour les entreprises hyper ambitieux… Les risques de déconvenues élevés également…
On imagine la DRH dans son bureau avec devant celui-ci en permanence une file d’une vingtaine de personnes qui brillent toutes de mille feux…
A chacun, chacune, la DRH pose la même question :
« Alors, Untel ou Unetelle, tu as bien rayonné aujourd’hui ? »
On imagine aussi les réponses des salariés :
« Oui j’ai bien rayonné mais je tiens à me plaindre car je me suis rendu compte que dans le cosmos de l’entreprise il y a d’autres soleils que moi …que je ne suis pas seul…qu’il faut que l’entreprise m’achète des Ray Ban car des fois je suis gêné par les rayons envoyés par les autres étoiles… »
Compliqué à organiser dans la pratique…
Compliqué à gérer dans la durée…
Difficile à ce stade de ne pas faire allusion à la célèbre phrase d’Andy Warhol à propos du XXIème siècle quand il a déclaré en 1968 « Nous aurons tous à l’avenir 15 minutes de célébrité mondiale… ».
Chacun se fera son idée de savoir si les talents sont des étoiles, des comètes, des astres, des planètes … ou simplement des petites poussières …
Nous, chez Objectif CASH, nous aimons aborder les problèmes à partir de la terre ferme…les deux pieds bien stabilisés sur le sol…
La seule question qui se pose : « Qui paye les baby foot, les Nuts etc… ? » et cela contribue-t-il à la performance des entreprises ?
Deux écoles là encore ; les anciens et les modernes …
Dans le désordre il y a :
- Ceux qui disent que bien traiter ses salariés contribue à créer un surcroît de performance et donc de la valeur incrémentale …qu’il n’y a pas d’autre choix…que le bonheur des salariés entraîne mécaniquement la performance, voire la surperformance de l’entreprise.
- Ceux, moins nombreux, qui pensent qu’avant de vouloir faire le bonheur des salariés il faut d’abord s’assurer que l’entreprise est performante et rentable dans la durée…Que les entreprises qui sont les plus rentables sont les plus à mêmes à offrir des avantages à leurs salariés…Que beaucoup d’entreprises aimeraient pouvoir faire plus dans ce domaine pour leurs salariés mais que dans les faits elles n’en ont pas les moyens …
Qui de l’œuf ou de la poule ?
Nous en sommes tous là…
Aujourd‘hui face à un talent, on a beau biaiser sur ses chiffres, sa rentabilité, ses prévisions de trésorerie etc. nous sommes dans un monde ouvert.
Le talent, s’il est vraiment aussi talentueux qu’il le prétend, ne va pas avoir trop de difficultés à savoir si l’entreprise délivre sur le plan économique et financier, si elle a les moyens de ses ambitions…
Alors convaincus ?
Convaincus qu’il y a un lien comme suit
EBITDA => Transformation de l’EBITDA en CASH => => Cash disponible pour agir et récompenser => Satisfaction durable des salariés ?
L’équipe Objectif CASH