Une étude étonnante qui ajoute à la confusion des genres !
Tout d’abord le titre de l’article oublie de préciser que l’étude se focalise sur un panel de start up et sur les 7 premières années de leur vie.
L’étude tend à démontrer que les raisons pour lesquelles les salariés / managers ( a priori plutôt jeunes puis qu’il s’agit de start up) qui sont concernés par l’étude recherchent plus la sécurité (« des entreprises où l’on fait toute sa carrière jusqu’à la retraite ») que la volonté d’excellence ou d’innovation…
- Rejoindre une start up pour s’y projeter jusqu’à sa retraite ?
Antinomique par rapport à la notion de risque inhérent aux aléas de la vie d’une start up ? Ou la preuve que les jeunes générations ont autant besoin de sécurité que les précédentes ; voire plus ? La faute au COVID ?
- Ensuite l’étude considère que le risque de défaillance ou la faillite elle-même sont la conséquence d’un mauvais modèle de management. Comme si la notion même de start up ne contenait pas en elle-même la notion de risque ou de défaillance ? Promouvoir de nouvelles idées, lancer un nouveau projet, avoir la volonté d’innover sur un marché établi (être disruptif) sont des activités où l’on côtoie le succès et aussi l’échec. L’échec fait partie du business modèle. L’échec peut effectivement être lié à un mauvais mode de management mais il peut avoir aussi d’autres causes (concurrence très forte, avoir raison trop tôt, difficultés à trouver des financements, etc.). D’ailleurs les fonds de Venture Capital aux Etats-Unis financent régulièrement des jeunes managers ayant déjà échoué car ils savent qu’ils ne reproduiront pas deux fois les mêmes erreurs …Qu’ils apprendront de leurs échecs et qu’il seront de meilleurs managers. Quid des fonds Français ?
Si les fonds de VC aux USA agissent de la sorte c’est bien la preuve que le risque d’échec fait partie du business model…Echouer à tel endroit peut ensuite permettre de rebondir plus fort ailleurs…
- Enfin c’est bien présomptueux de dire qu’une entreprise ne doit pas changer de modèle de management sauf à risquer la faillite.
On le sait très bien. Il en va des entreprises comme du corps humain. Tous les 7 ans les cellules se renouvellent. On ne peut plus à proprement parler ni de la même personne ni de la même entreprise. Donc si régulièrement l’entreprise se transforme pourquoi ne pas faire évoluer le modèle de management ? Sinon il y a un risque plus fort encore de sclérose ?
En définitive, nous chez Objectif CASH ,nous sommes très pragmatiques sur tous ces sujets.
Les meilleurs modèles de management sont des mix des 5 modèles présentés dans l’étude.
Le manager de transition ne doit jamais être dogmatique. Ni promouvoir tel ou tel modèle de management. Et surtout de bien veiller à ne jamais se transformer en conseil en organisation, ou pire, en consultant en management.
Par définition le manager de transition doit être capable de s’adapter à tous types de modèles de management.
Les entreprises ont leur histoire, leur culture. Elles se choisissent des modèles de management et des leaders à leur image.
De temps en temps elles font évoluer leurs modèles …A leur rythme …C’est leur choix …
Les managers de transition n’ont ni passé, ni avenir dans l’entreprise. Ils ont vocation à s’adapter. Sans faire d’histoire…
Car l’histoire de l’entreprise où ils passent quelques semaines à quelques mois n’est pas leur histoire…
L’équipe Objectif CASH
Vaccinée à tous les types de modèles de management
