Management de Transition en 2030 : L’humain au service de l’humain ?
Répéter à tue-tête à qui veut bien l’entendre que le management de transition en 2030 sera un métier où « l’humain est au service de l’humain » est une imposture.
Le manager de transition en 2030 sera tout sauf planqué dans sa tour d’ivoire ou derrière son cloud.
Il continuera à aller se frotter à la réalité concrète du terrain.
Mais s’avancer au point d’affirmer que le management de transition est ou sera au service de l’humain.
C’est inexact ou très parcellaire.
Nos clients sont avant tout des entreprises (grands groupes internationaux, ETI, fonds d’investissements). Ces entreprises ont des attentes précises exprimées dans des cahiers des charges détaillés, des équipes à faire adhérer, des tâches concrètes à réaliser sur le terrain, des deadlines à respecter, des collaborateurs à rassurer, des résultats à obtenir, etc.
Ces entreprises respectent l’humain c’est évident…Elles ont des chartes pour cela et aussi des personnes en interne pour contrôler que ces chartes sont appliquées dans la pratique.
« Les gens travaillent pour des gens qui travaillent pour des gens qui travaillent pour des gens qui travaillent pour des compagnies… » dit le proverbe.
Mais il ne faut pas être naïf. On ne peut tout mettre tout le temps au même niveau . Ni faire table rase du passé.
Il y aura toujours des historiques et des ordres de priorités, l’humain, les équipes internes bien sûr ; mais aussi des capitaux, des marques, des actifs à sécuriser, des organisations et des projets à développer, une crédibilité à maintenir dans un écosystème, un collectif à préserver et à encourager.
L’humain qui ne comprend ni ces enjeux ni ces dynamiques de flux n’a rien à faire ni dans une entreprise ni dans le management de transition.
L’équipe Objectif CASH