Que faire quand son PGE (Prêt Garanti par l’Etat) et ses autres prêts ont été refusés ?

Fin du monde ou fin d’un monde ? Début d’un nouveau monde ?

Apprécier la situation nouvelle et anticiper « la nouvelle réalité » !

Voilà un slogan qui sonne juste. Une belle accroche ! Une belle publicité !

Votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat) a été refusé ! Vos autres prêts également !

Tout de suite les gros mots/maux !

Tout de suite les grands cabinets (et même les petits) vous font miroiter des solutions miracles.

C’est simple, il n’y a qu’à cocher les cases, cliquer devant chaque mot…

Comme si derrière chaque mot s’ouvrait un compte en banque bien fourni…Une sorte de droit de tirage spécial de plusieurs centaines de milliers d’Euros voire de millions, à chaque fois, derrière chaque mot…

Comme si les dirigeants d’entreprises (et notamment les DAF) étaient nés de la dernière pluie, n’avaient jusqu’alors rien foutu et que tous ces mots étaient pour eux du charabia.

Parmi les mots / les solutions miracles (liste non limitative) qui circulent le plus sur les réseaux sociaux actuellement :

– Décalage des échéances

– Décalage ou annulation des loyers

– Sollicitation des assureurs

– Chômage partiel =>vous y avez déjà pensé ?

– Assurance Maladie pour garde d’enfant => vous y aviez déjà pensé également ?

– Revue des budgets

– Analyse et cartographie des risques (sanitaires, contentieux etc.)

– Médiation du crédit

– Mandat ad hoc

– Sauvegarde

– Gestion du BFR, risque clients, sécurisation des créances,

– Etc.

Tous ces mots circulent… C’est le rôle des mots ; leur nature même (« être en circulation ») …mais à la fin de la journée ce ne sont que des mots…

Et à la fin du mail ou du post dans les réseaux sociaux => un seul objectif pour ce cabinet ou cette officine => Vous vendre très cher un ETAT DES LIEUX dont vous n’avez pas forcément besoin.

Votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat) a été refusé ! Vos autres prêts également !

Cela ne signifie pas qu’Edouard Philippe est méchant ! Ni qu’il va être remplacé fissa par Bruno Lemaire (plus gentil ?). Cela signifie que votre banquier / vos banquiers actuels n’acceptent pas de vous faire confiance pour le risque résiduel (10 %) du montant du prêt que vous avez demandé pour franchir le cap jusqu’à la fin de l’année…Ou cela signifie qu’ils mettent des conditions auxquelles vous n’êtes pas capables de répondre (attestations des CAC, prévisions de trésorerie qui font « PAPA / MAMAN » tamponnées par un grand cabinet qui va vous vendre encore plus cher ce fameux ETAT DES LIEUX).

Votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat) a été refusé ! Vos autres prêts également !

C’est peut-être votre chance ! Nous ne nous permettons pas d’écrire « votre dernière chance » car notre expérience de plus de 15 ans de management de transition a démontré le contraire. La vie est longue. Les dirigeants d’entreprises ont la peau dure. Devant les difficultés, beaucoup d’entrepreneurs et d’entreprises savent mobiliser talents, énergies et ressources vitales pour …franchir le cap.

Mais rappelons tout de même quelques statistiques …

Plus de 50 % des dirigeants d’entreprises

– Ne savent pas décrire leur métier en deux phrases

– Ne savent pas décrire leurs clients en deux phrases

– Ne savent pas décrire leurs concurrents en deux phrases

« Plus l’argent est disponible et facile à obtenir, plus le discours est verbeux ! Plus on écoute les dirigeants, plus on a une impression de flou. Plus on se demande si les gars qu’on a en face de nous sont d’accord entre eux et si finalement ils maîtrisent leur sujet…» nous confiait récemment un banquier …

Plus le banquier consent à prêter et plus le discours s’accompagne de détails superfétatoires, de précisions qui n’en sont pas et appellent autant de questions, d’anglicismes, de jargonnages, de non-dits qui n’apportent rien voire desservent le propos initial. Jusqu’au moment où le banquier ne prête plus…Reste le discours !

Votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat) a été refusé ! Vos autres prêts également !

Une chance pour votre entreprise ?

1/ Simplifiez le discours

– Pour les banquiers

– Pour vos clients / vos prospects / votre écosystème

– Pour vos collaborateurs

– Pour vous-même surtout ! Vous le méritez ! Pensez à toute cette énergie dépensée à présenter de manière floue des concepts simples ! Pensez à tous ces powerpoint que vous avez élaboré et que personne n’a jamais regardé !

Non, votre entreprise ne sera pas « le nouveau GOOGLE » dans 5 ans. Ni même dans 10 ans. Et alors ? Quel est le problème ?

2/ Agissez en fonction de vos moyens !

3/ Dans un premier temps ne visez pas l’excellence. Faites juste un peu mieux que vos concurrents !

1/ 2/ et 3/ vous coûteront ZERO. Bien sûr un DAF ou un Directeur Financier de Transition peuvent vous aider à franchir ce cap !

– Cap de la simplification du discours, de la rationalisation des activités et des organisations.

– Cap de l’humilié dépassée : Faire avec ses moyens ce n’est pas ne rien faire du tout. Au contraire. C’est faire peut être mieux ou différemment.

– Cap de l’action : « Quand je me regarde je me désole ! Quand je me compare je me console » disait Talleyrand. Vos concurrents ne vont peut-être pas mieux que vous ? Ils ont peut-être d’autres problèmes à gérer ? C’est peut-être le moment d’accélérer sur tel ou tel projet ?

Le monde change. S’y adapter n’a rien à voir avec ce que pensent de vous vos banquiers !

L’équipe Objectif CASH

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Il s’intitule « Prêts pour le REBOND ? Monde d’Avant / Monde d’Après : Quelle articulation ? »

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